mercredi 4 avril 2012

Celle qui a lu La liste de mes envies.


Cela fait pas mal de temps que je ne vous ais pas parlé de mes lectures. Ce n'est pas que je n'ai pas eu le temps de lire (quoique...) mais c'est plutôt que je n'ai pas pris le temps de vous en parler ou que je n'ai pas su comment vous en parler. J'ai, entre autres, fini la trilogie du premier Cycle de l'assassin royal de Robin Hobb qu'on me conseillait ici même. Moi qui ne suis pas particulièrement attirée pas la heroic fantasy, j'ai beaucoup aimé lire ces bouquins même s'ils n'ont pas réussi à combler le vide laissé par la fin d'HP et de Hunger Games (qu'il faut absolument que j'aille voir au cinéma soit dit-en passant). Sans avoir été obnubilé par la série, j'ai quand même eu envie de connaitre la suite des aventures de Fitz à la fin de chaque tome et je pense que je vais certainement lire le second cycle à un moment ou à un autre. Mais si je parle de bouquin aujourd'hui, ce n'est pas pour vous parler de cette série mais d'un livre que j'ai lu ce week-end dans le train qui me ramenait de Bordeaux. Ce livre, c'est La liste de mes envies de Grégoire Delacourt.

La quatrième de couverture:

Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut, elle se pose la question: n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre?

Après L'Ecrivain de la famille, couronné par de nombreux prix (parmi lesquels le prix Pagnol et le prix Carrefour du Premier Roman), Grégoire Delacourt déroule une histoire folle et forte d'amour et de hasard. Une histoire lumineuse aussi, qui nous invite à revisiter la liste de nos envies.

J'annonce de suite: j'ai aimé mais sans plus. Enfin, ça c'était en fermant le bouquin. Mais depuis, je ne peux m'empêcher d'y repenser. Je n'arrive pas à savoir pourquoi.

Est-ce du à l'histoire? Elle est bien mais ce n'est quand même pas le suspense du siècle et même si je ne m'attendais pas au tournant que le récit prend, je n'ai pas non plus été particulièrement surprise. Et puis, la morale de l'histoire ("l'argent ne fait pas le bonheur") a le don de m'énerver*.

Est-ce dû au style d'écriture de l'auteur? Un style simple, des phrases courtes mais avec une émotion qui s'en dégage... Oui, j'ai vraiment aimé le style (même si moins que celui de Foenkinos dont j'ai lu La délicatesse et Lennon et dont Les souvenirs attend sur mon étagère).

Est-ce dû au personnage principal? Sans aucun doute. Là où Renée, l'héroïne de L'élégance du hérisson, m'était assez antipathique pendant une bonne partie de ma lecture, j'ai tout de suite aimé Jocelyne. Si je fais la comparaison, c'est que l'on ne peut s'empêcher de penser à ce livre de Muriel Barbery en lisant La liste de mes envies. C'est là aussi un personnage principal cabossé, une femme à l'approche de la cinquantaine qui regarde en arrière sans fard ni paillette. Son optimisme tranquille, non forcé, à mon avis, c'est là qu'est la vrai leçon de vie de ce bouquin.

Et c'est peut-être pour cela que j'y repense depuis.


=> Livres: J'aime pas, un peu, vraiment, beaucoup, à la folie


* Je ne dis pas que ce n'est pas vrai (ou vrai d'ailleurs), je dis juste que ça m'énerve.

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