dimanche 26 mai 2013

Celle qui va à la Ruche.

Aujourd'hui, je voudrais vous faire un de mes coups de cœur. Et vous avez de la chance, vous pouvez vous aussi bénéficier de ce coup de cœur si vous habitez en France métropolitaine (désolée pour mes amis aux US). Il s'agit de la ruche qui dit oui!
Kesaco? 
Le concept est simple: mettre en relation les producteurs et les consommateurs. Pour cela, chacun s'inscrit à une Ruche via le site internet et déterminent quelle est la ruche la plus proche de chez lui. Une fois inscrit, les producteurs mettent chaque semaine en ligne les produits qu'ils proposeront lors de la prochaine distribution (environ 1 semaine avant) et les consommateurs ont jusqu'à 3 jours avant la distribution pour choisir toujours sur internet les produits qu'il veut acheter. Le paiement se fait aussi en ligne et de manière sécurisée. La veille de la distribution, un email récapitulatif de votre commande vous est envoyé avec votre "numéro" de client pour cette distribution. Vous l'imprimez et le lendemain, vous vous rendez dans votre ruche et vous récupérez vos achats directement auprès du producteur.

Voilà la vidéo :

et les explications détaillées du site:
1) Un particulier, une association ou une entreprise décide d’ouvrir une Ruche, dans un lieu public (café, salle de spectacle, école, centre culturel…), dans son jardin ou dans sa grange.
2) Il contacte autour de chez lui, dans un rayon de 250 kilomètres, les producteurs fermiers de légumes, viande, fromage, laitage, pain, vin, miel, fleurs... prêts à tenter l’aventure.
3) Dans le même temps, il recrute des membres, des voisins, des amis, des amis de voisins, des gourmands...
4) Une poignée de producteurs s’est inscrite, 50 membres attendent les premières offres? L’aventure commence.
5) Toutes les semaines, le responsable de Ruche propose sur Internet une sélection fermière à toute sa communauté à partir des produits proposés par les producteurs. Au préalable, chaque producteur a fixé un minimum de commande à partir duquel il veut bien fournir la Ruche. L’idée est qu’il ne se déplace pas pour 2 kilos de betteraves. C’est lui aussi qui détermine le seuil de commandes acceptable et qui fixe le prix de vente de ses produits en fonction de ses coûts de production et de la distance qui le sépare de chaque Ruche.
6) Les consommateurs ont 6 jours pour passer commande sur le site, de façon très simple en cliquant sur les produits convoités. Pas d’obligation, pas d’abonnement: chaque membre de la Ruche est libre de commander ou non.
7) Une fois les commandes terminées, deux options :
1/Le producteur a atteint son minimum de commandes, tout va bien. 
2/ Il ne l’a pas atteint. Dans ce cas, il ne viendra pas livrer cette fois. 
La veille de la distribution, chaque membre reçoit la liste complète de ses courses effectives et donc du montant débité.
==> Le jour J, les consommateurs se retrouvent sur le lieu de la distribution pour récupérer leurs courses

Outre le fait d'avoir toujours des produits de saisons, cela me permet également de tester des produits auxquels je ne suis pas habituée. Ainsi, lors d'une précédente ruche, j'ai acheté des panais et des topinambour. Autant je connaissais les topinambour, autant les panais, je n'en avais jamais cuisiné. J'ai ainsi pu tester une super recette de tarte panais topinambour: un régal!!! J'avais trouvé la recette  ici.

Et voilà l'histoire de a Ruche telle que présentée par les concepteurs:
Le 21 septembre 2011, la première Ruche qui dit Oui! ouvrait les portes de sa distribution. C’était au Fauga, une petite bourgade de la grande banlieue de Toulouse. Gourmands, voisins, amis et curieux ont poussé le  portail d’Odile leur responsable de Ruche, pour récupérer les melons, poulets, fromages de chèvre, canards qu’ils avaient commandé sur le site... Quelques jours plus tard, la Ruche du Comptoir général dans le 10e arrondissement parisien lui emboîtait le pas. Au menu, une jolie brochette de producteurs de la Vallée de Chevreuse mais aussi des maraîchers bio de Picardie ou du Loiret. Puis il y eut Plobsheim, Vannes, Annecy, Concarneau, Paris 13 et Paris 18... Au fil des mois, la famille s’est agrandie. De l’Alsace à la Bretagne, les distributions se sont enchaînées. De l’automne au printemps, des potimarrons aux premières garriguettes, des liens se sont tissés entre producteurs et consommateurs. On a rapproché villes et campagnes, exprimé les désirs des uns, compris les contraintes des autres. Sur la Toile, on a commenté les produits, on s’est échangé des recettes, on a parlé agriculture fermière, discuté prix et exigences biologiques. En 18 mois, la Ruche qui dit Oui! a esquissé les contours du circuit court 2.0: digital, local et collaboratif.

Donc vous vous en doutez bien, la chauvine que je suis est super fière que la première ruche soit une ruche toulousaine et que la seconde ruche soit celle à laquelle j'appartiens. Et oui, je fais partie de la ruche du Comptoir Général et ceux qui me connaissent savent à quel point je suis fan de cet endroit. Que ce soit, pour brunhcer, aller boire un verre ou dorénavant y chercher mes légumes, toutes les raisons sont bonnes pour aller au Comptoir Général!

Avez vous une ruche près de chez vous? 

mardi 7 mai 2013

Celle qui répond aux questions...

Voilà la réponse aux deux dernières questions que je vous ais posées:
1) Amsterdam: je suis bien partie dans ce beau port voir des amis (de vrais Amstellodamois* et les meilleurs guide possible dans cette magnifique ville). Les photos arrivent bientôt.
2) Mes street art préférés à Bristol. Les voici:
 et comme ils méritent de briller par eux-mêmes, voilà les photos originales:
3Dom sur Stokes Croft
Sur Hillgrove Street






Roa sur Nelson street

Pixel Pancho sur Nelson Street


Incwel

Banksy

Nick Walker
Et une petite musique pour la route? Voici Woodkid qui ne quitte pas mon ipod depuis plus d'un mois. Enjoy!


* J'ai découvert que c'est ainsi que l'on disait.