J'ai lu plusieurs livres (j'en ai aimé certains, d'autres moins) dont je vous fais part:
“Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’idée que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”
C'est le livre dont tout le monde parlait l'an dernier (ou il y a deux ans) et qu'il fallait absolument avoir lu. J'ai été un peu lente sur le coup puisque je ne l'ai lu qu'en mars, après ma mère et ma mère, qui, il me semble, l'avait bien aimé.
J'ai eu beaucoup de mal à adhérer au début. Même si j'ai beaucoup aimé le style et la façon d'écrire de Muriel Barbery. Mais j'ai besoin de m'attacher au personnage, de les aimer ou de me reconnaître en eux. Et là, les deux personnages principaux m'étaient plutôt antipathiques. Et sans m'en apercevoir au fil de l'histoire, je me suis attaché à un des deux personnages, Renée. Par contre, je n'aimais toujours pas le deuxième personnage principal, Paloma, mais pas du tout! Si vous l'avez lu et que vous arrivez à voir du positif dans ce personnage, faites-moi signe.
De plus, j'ai beaucoup pleuré à la fin, preuve ultime dans mon cas que j'aime un bouquin!
Il y a eu également:
Erica Falck, 35 ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller dans la vie des autres ne soit ici à l'oeuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström la rejoint.
Forcément, je voulais le lire car je suis une grande fan de Millénium (si vous ne l'avez pas lu, n'hésitez pas) et surfant sur le succès de la trilogie, Actes Sud a misé à fond sur la ressemblance: le polar suèdois! Mais ça s'arrête là!
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé (j'aime trop les polars et celui-ci est tout à fait honnête) mais il y avait quelque chose qui me génait dans le livre pour que je le trouve vraiment bon. Et je ne savais pas ce quoi avant de lire cette critique. L'histoire d'amour est trop présente, trop "bridget jones". Et pourtant, je suis fan de chick-lit! Mais les deux ne sont pas toujours compatibles.
Le dernier en date:
Selon la "théorie des six", énoncée en 1929 par le Hongrois Frigyes Karinthy, tout individu sur terre peut être relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances ne comptant pas plus de cinq intermédiaires. Ainsi, chacun de nous est à six poignées de main de n'importe quel habitant du fin fond de la Mongolie-Extérieure. Cet auteur ne s'attendait certainement pas à ce que sa théorie devienne un jour le mode opératoire d'un tueur en série. Julien Dussart lance pourtant ce défi à la police: il annonce qu'il a décidé de tuer "quelqu'un" et que la seule façon de l'arrêter consiste à comprendre sa logique. Qui sera la sixième cible? La réponse à cette énigme permettrait au commissaire divisionnaire Sophie Pont de sauver les cinq premières victimes. Enfin... quatre. Le premier cadavre est retrouvé, le jeu peut commencer.
J'ai vraiment bien aimé l'histoire mais le style était un peu léger. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi. En plus, il se lit très vite donc point négatif pour moi: si j'aime un livre, je veux pouvoir le lire pendant longtemps.
Cependant en points positifs: il parle de mon lycée dedans! ca m'a quand même surpris quand j'ai lu que la première victime était dans le même lycée que moi!!! ca fait bizarre et en même temps, j'étais super fière! Bon par contre, la victime était un SDF d'une quarantaine d'année donc rien à voir.Et tant mieux!
Après j'adore la théorie des six. C'était un de nos jeux préférés dans mon labo de thèse: vous comptez à "combien" vous êtes de quelqu'un de célèbre. Par exemple, je connais X qui connaît Y (en général une célébrité, c'est plus drôle) et bien je suis à +1 de Y. Et vous pouvez aller loin comme ça et ainsi au labo, nous étions à +2 de Chirac, +2 de "j'ai fait du jet-ski avec Puff Daddy" et même à +4 de Jésus (oui, on peut aller très loin mais j'avoue, c'était tiré par les cheveux). En tout cas, ça nous a valu de bons fous-rires et on pouvait voir une personne arriver en trombe dans une pièce en disant "+3 de Brad Pitt". Et tout le monde a cherché pendant un moment tous ceux qu'il pouvait connaître.
En ce qui concerne le livre, c'était un polar très actuel, vite lu, vite oublié mais néanmoins agréable.
Petite note pour le bloggeuses new-yorkaises: je serais ravie de vous prêter ces livres si vous êtes interessées. Et peut-être possédez-vous dans vos bibliothèques, des livres susceptibles de m'intéresser...
Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”
C'est le livre dont tout le monde parlait l'an dernier (ou il y a deux ans) et qu'il fallait absolument avoir lu. J'ai été un peu lente sur le coup puisque je ne l'ai lu qu'en mars, après ma mère et ma mère, qui, il me semble, l'avait bien aimé.
J'ai eu beaucoup de mal à adhérer au début. Même si j'ai beaucoup aimé le style et la façon d'écrire de Muriel Barbery. Mais j'ai besoin de m'attacher au personnage, de les aimer ou de me reconnaître en eux. Et là, les deux personnages principaux m'étaient plutôt antipathiques. Et sans m'en apercevoir au fil de l'histoire, je me suis attaché à un des deux personnages, Renée. Par contre, je n'aimais toujours pas le deuxième personnage principal, Paloma, mais pas du tout! Si vous l'avez lu et que vous arrivez à voir du positif dans ce personnage, faites-moi signe.
De plus, j'ai beaucoup pleuré à la fin, preuve ultime dans mon cas que j'aime un bouquin!
Il y a eu également:
Erica Falck, 35 ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller dans la vie des autres ne soit ici à l'oeuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström la rejoint.
Forcément, je voulais le lire car je suis une grande fan de Millénium (si vous ne l'avez pas lu, n'hésitez pas) et surfant sur le succès de la trilogie, Actes Sud a misé à fond sur la ressemblance: le polar suèdois! Mais ça s'arrête là!
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé (j'aime trop les polars et celui-ci est tout à fait honnête) mais il y avait quelque chose qui me génait dans le livre pour que je le trouve vraiment bon. Et je ne savais pas ce quoi avant de lire cette critique. L'histoire d'amour est trop présente, trop "bridget jones". Et pourtant, je suis fan de chick-lit! Mais les deux ne sont pas toujours compatibles.
Le dernier en date:
Selon la "théorie des six", énoncée en 1929 par le Hongrois Frigyes Karinthy, tout individu sur terre peut être relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances ne comptant pas plus de cinq intermédiaires. Ainsi, chacun de nous est à six poignées de main de n'importe quel habitant du fin fond de la Mongolie-Extérieure. Cet auteur ne s'attendait certainement pas à ce que sa théorie devienne un jour le mode opératoire d'un tueur en série. Julien Dussart lance pourtant ce défi à la police: il annonce qu'il a décidé de tuer "quelqu'un" et que la seule façon de l'arrêter consiste à comprendre sa logique. Qui sera la sixième cible? La réponse à cette énigme permettrait au commissaire divisionnaire Sophie Pont de sauver les cinq premières victimes. Enfin... quatre. Le premier cadavre est retrouvé, le jeu peut commencer.
J'ai vraiment bien aimé l'histoire mais le style était un peu léger. Je ne saurais pas vraiment dire pourquoi. En plus, il se lit très vite donc point négatif pour moi: si j'aime un livre, je veux pouvoir le lire pendant longtemps.
Cependant en points positifs: il parle de mon lycée dedans! ca m'a quand même surpris quand j'ai lu que la première victime était dans le même lycée que moi!!! ca fait bizarre et en même temps, j'étais super fière! Bon par contre, la victime était un SDF d'une quarantaine d'année donc rien à voir.Et tant mieux!
Après j'adore la théorie des six. C'était un de nos jeux préférés dans mon labo de thèse: vous comptez à "combien" vous êtes de quelqu'un de célèbre. Par exemple, je connais X qui connaît Y (en général une célébrité, c'est plus drôle) et bien je suis à +1 de Y. Et vous pouvez aller loin comme ça et ainsi au labo, nous étions à +2 de Chirac, +2 de "j'ai fait du jet-ski avec Puff Daddy" et même à +4 de Jésus (oui, on peut aller très loin mais j'avoue, c'était tiré par les cheveux). En tout cas, ça nous a valu de bons fous-rires et on pouvait voir une personne arriver en trombe dans une pièce en disant "+3 de Brad Pitt". Et tout le monde a cherché pendant un moment tous ceux qu'il pouvait connaître.
En ce qui concerne le livre, c'était un polar très actuel, vite lu, vite oublié mais néanmoins agréable.
Petite note pour le bloggeuses new-yorkaises: je serais ravie de vous prêter ces livres si vous êtes interessées. Et peut-être possédez-vous dans vos bibliothèques, des livres susceptibles de m'intéresser...
3 commentaires:
Moi je suis en train de lire "Louis XIV - Le Roi Soleil" de Max Gallo. Cela me fait une tres bonne revision de l'histoire francaise et cela se lit plutot bien. Je lis pas mal de bouquins de Marketing in English sinon que je mets des mois a finir mais qui sont tres interessants.
Sinon je n'ai pas disparu mais je fais pas mal d'associatif et d'administratif en ce moment qui me mangent beaucoup de temps.
Ah! Me voila rassuree! Oui, Max Gallo est parait-il tres agreable a lire.
si tu veux je peux te les rammener en allemand...
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