La quatrième de couverture:
Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut, elle se pose la question: n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre?
Après L'Ecrivain de la famille, couronné par de nombreux prix (parmi lesquels le prix Pagnol et le prix Carrefour du Premier Roman), Grégoire Delacourt déroule une histoire folle et forte d'amour et de hasard. Une histoire lumineuse aussi, qui nous invite à revisiter la liste de nos envies.
J'annonce de suite: j'ai aimé mais sans plus. Enfin, ça c'était en fermant le bouquin. Mais depuis, je ne peux m'empêcher d'y repenser. Je n'arrive pas à savoir pourquoi.
Est-ce du à l'histoire? Elle est bien mais ce n'est quand même pas le suspense du siècle et même si je ne m'attendais pas au tournant que le récit prend, je n'ai pas non plus été particulièrement surprise. Et puis, la morale de l'histoire ("l'argent ne fait pas le bonheur") a le don de m'énerver*.
Est-ce dû au style d'écriture de l'auteur? Un style simple, des phrases courtes mais avec une émotion qui s'en dégage... Oui, j'ai vraiment aimé le style (même si moins que celui de Foenkinos dont j'ai lu La délicatesse et Lennon et dont Les souvenirs attend sur mon étagère).
Est-ce dû au personnage principal? Sans aucun doute. Là où Renée, l'héroïne de L'élégance du hérisson, m'était assez antipathique pendant une bonne partie de ma lecture, j'ai tout de suite aimé Jocelyne. Si je fais la comparaison, c'est que l'on ne peut s'empêcher de penser à ce livre de Muriel Barbery en lisant La liste de mes envies. C'est là aussi un personnage principal cabossé, une femme à l'approche de la cinquantaine qui regarde en arrière sans fard ni paillette. Son optimisme tranquille, non forcé, à mon avis, c'est là qu'est la vrai leçon de vie de ce bouquin.
Et c'est peut-être pour cela que j'y repense depuis.
=> Livres: J'aime pas, un peu, vraiment, beaucoup, à la folie
* Je ne dis pas que ce n'est pas vrai (ou vrai d'ailleurs), je dis juste que ça m'énerve.
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