lundi 28 juin 2010

Celle qui brunche chez Fanny...

Petit détour dans East Williamsburg pour bruncher. En chemin, je vois deux maisons cotes a cotes qui sont décorées dans deux styles très différents.
La patriote:
vs la religieuse:
Les US ne finiront jamais de m'étonner...
Mais retour a mon brunch, chez :
Sur Graham avenue, ce restaurant cache un petit trésor.
Une minuscule terrasse vraiment très agréable:

Non seulement, elle est sous une pergola a l'ombre de vignes
mais elle est surtout tranquille! Personne qui hurle et rigole un peu trop fort! Pour peu, on se croirait dans son propre jardin.
Quant au menu, il est plutot sympa puisque pour 13 dollars, on a un plat plus un jus d'orange et un mimosa/bloody mary:



Les oeufs bacons etait pas mal:

ainsi que le croque madame que je n'ai meme pas pu finir:
Tout ça pour 13 dollars (plus Tip et Taxes bien évidemment)! Définitivement un endroit sympa pour bruncher! Nous avons même eu un peu de mal a nous arracher de ce paradis alors pour prolonger, j'ai pris un expresso avec le vrai gout et la vraie taille d'un expresso: encore un point positif pour Fanny! Puis nous avons du partir pour aller voir le match USA-Ghana (je vous en parlerai peut-etre dans la semaine).
Mais demain, je vous raconte mon après midi avec le prince Harry...

Fanny
425 Graham Avenue

vendredi 25 juin 2010

Celle qui se balade a Paris et en Italie...sans bouger de NYC!

Voila une pâtisserie/sandwicherie typiquement française!!! Avec un nom pareil...
Enfin, ce n'est pas Paris, France ni Paris, Texas mais plutôt Paris, Chinatown.

Et puis voici quelques (OK, seulement 3) photos prises dans little Italy en mai...

On aperçoit très bien l'ESB depuis Mulberry street.
Pour la musique du jour, voici The Drums avec Let's go surfing:


jeudi 24 juin 2010

Celle qui voit des films en plein air...

Je ne sais pas si le temps en France s'est enfin ameliore, mais ici a NYC, l'ete bat son plein et nous serions meme en etat de canicule depuis quasiment 3 semaines puisque le mercure ne descend pas en dessous de 20 degres la nuit (le minimum prevu cette nuit est de 26C) et depasse allegrement les 30 la journee (35 demain). Mais je ne m'en plains pas du tout! J'aime les fortes temperatures. Je viens du sud, j'arrive a gerer les 35 degres facilement. Surtout apres, 4 ans sous les toits toulousains orientation plein sud! Un regal! Et il n'y a pas souvent la clim en France alors qu'ici, c'est quasiment obligatoire.
En tout cas, avec ce beau temps, on peut amplement profiter des activites exterieures proposees a NYC l'ete.
Apres les demoiselles de Rochefort, j'ai pu voir 8 femmes vendredi dernier au Washington Square Park et Goldfinger lundi soir a Bryant Park. L'ambiance pour film on the green et les films de Bryant Park est tres differente!
Autant pour les films francais, on a la place, pas besoin de reserver de bout de pelouse 4 heures avant le film alors que pour Bryant Park... En venant a 6 h pour un film qui commence a 9 h, il n'y avait deja plus un cm carre d'herbe libre (on a finit sur des chaises, ce qui n'est pas plus mal).

Le seul point commun aux deux, c'est les reactions du public! Fanny Ardant embrasse Catherine Deneuve: "whououououou!" vs James Bond embrasse la James bond girl: "whououououou!"
Beaucoup plus reactif et bruyant qu'un public francais!
A part ca, le public est quand meme different puisque dans les cas des films francais, ceux qui sont la (en majorite francophone?), reste jusqu'au bout tandis que ceux de Bryant Park parte tout au long du film, ce qui fait que la pelouse est a moitie deserte avant la fin du film. C'est quoi le but d'arriver si tot pour ne pas finir de regarder le film?! J'avoue que je seche encore et la seule raison que j'ai trouve etait d'embeter* ceux qui voudraient bien regarder le film pour de vrai! Parce que se faire marcher dessus ou devoir se pousser toutes les 2 minutes, ca n'aide pas trop a se concentrer!
L'autre solution que je vois, c'est que les americains adorent faire la queue! Honnetement, c'est vrai! Tout ceux qui ont attendus des heures pour bruncher dans un endroit repute en sont la preuve**. Dans le cas du film de Bryant Park, certains, assis dans la pelouse donc qui sont arrives avant 6h, sont partis des les 5 premieres minutes du film. Ils se sont trompes de film? Le film ne leur plaisait pas? Je pense que n'importe quel francais s'il a fait 3 heures de queue pour voir un film reste quel que soit le film!
Mais si quelqu'un a une autre explication je suis preneuse...
Je m'apercois que je rale encore. Alors que ce n'etait pas du tout le but de ce billet. On ne se refait ma pov' dame...
Enfin, ca me fait toujours plaisir ces seances de cinema en plein air! Revoir d'anciens films un peu oublies... et Sean Connery!

* tu vois, maman, je parle poliment.

**OK, je l'ai fait aussi et je n'aime pas particulierement attendre donc OK, ce n'est pas une preuve qu'ils aiment faire la queue.

mercredi 23 juin 2010

Celle qui participe au NY Brew Fest 2010...

Samedi avait lieu la NY Brew Fest 2010, autrement dit la fête de la bière de NY. C’est la quatrième édition qui regroupe plus de 300 brasseurs, américains ou internationaux. Le rassemblement avait lieu dans un endroit que je connais plutôt bien puisque c’était à Governor Island !

Le principe est simple, pour 55$, vous pouvez tester autant de bières que vous voulez (pouvez ?) entre 3h30, heure d’ouverture des portes, et 8h, heure de fermeture.

J’ai déjà participe a quelques festivals de bières mais a moindre échelle puisqu’il s’agissait du festival des bières du Sud Ouest (et oui, ca existe) dans lequel une cinquantaine de brasseur présentait leur bière. L’entrée, aux alentours de 20 euros si je me souviens bien, vous permettait de gouter 6 bières différentes. Si l’une d’entre elle vous plaisait, vous aviez la possibilité d’en acheter directement au brasseur.

Le principe était donc un peu différent de celle de NY tout comme le prix... et le nombre de participants ! A NY, ce fut le principal problème a mon avis, beaucoup trop de personnes étaient présentes (sold out avec 10,000 participants) et donc une queue minimum de 15/20 min par brasseur était nécessaire pour obtenir un mini verre. Jugez vous-même :


Et en ce qui concerne la foule:

Pour ma part, le nombre beaucoup trop important de participants a largement contribue à me gâcher la journée et nous avons failli partir au bout d’une heure. Heureusement, nous avons mis au point une technique (pas très difficile à deviner) qui consiste à boire son verre en faisant la queue pour une autre bière. Comme ca, vous buvez tranquillement en avançant et quand votre verre est vide, vous arrivez pile poil pour le re-remplir.

Le fait qu’il y ait beaucoup de monde et donc de très longues file d’attente a permis d’éviter d’avoir des débordements. Puisque ce n’est pas avec 100 ml tout les 20 minutes environ que vous risquez de tomber en coma éthylique ! Et donc, il n’y a pas eu de problèmes de ce genre. Le seul moment ou les gens se sont un peu énervés fut a l’entrée puisque 10,000 personnes qui essaient d’entrer en même temps, ca met un moment et donc certains se sont impatientées. Heureusement, j’étais la à l’ avance et je n’ai pas attendu plus de 5 minutes après l’ouverture des portes. Ce qui fait que j’ai pu gouter des bières assez rapidement au début (5 en moins d’un quart d’heure). Et voila, pourquoi ca m’a plutôt énervée quand plus tard il y a eu beaucoup d’attente.

Cette photo c'était au début quand on pouvait encore voir les stands ou l'on allait:

Par contre, ce qui est sur c'est qu'avec le peuple qu'il y a, ce n'est pas le moment de discuter chiffon. Certains auraient bien voulu avoir un peu plus de renseignement sur les différentes bières mais la ça ne s'y prête absolument pas sous peine de se faire lyncher par les gens derrière vous. En même temps, au bout du cinquantième qui m'explique la différence entre la IPA et la lager, c'est bon, j'ai compris!
Autre technique a favoriser: l'observation! Si une marque n'a pas de pression mais sert a la bouteille, passez votre chemin! Elle met deux fois plus de temps que la queue avec les tireuses! Et oui, je suis prête pour l'an prochain!
Vous pouvez voir qu'ils avaient sorti la cavalerie:
Cette photo est prise au début du festival, quelques heures plus tard, 4 a 5 personnes attendaient devant chaque porte mais sur ce plan-la, ils ont très bien gérés.
Pendant ce temps, il y avait des groupes qui jouaient sur scène et les enceintes étaient vraiment très fortes (oui, je continue à râler).
Heureusement, au final, j’ai passé une excellente après-midi avec mes amis présents et bilan des courses : la Duvel remporte le prix de la meilleure bière parmi celle que j'ai pu goûtées!

Le retour en bateau fut sans heurts (traduction: personne n'a vomi*) et nous avons profité du fait d’être dans le quartier de Wall Street pour aller manger une pizza chez Adrienne’s Pizza Bar qui installe des tables dehors dans la rue. Et c’est non seulement très bon (mention spéciale a la pizza aux poivrons rouges) mais vraiment super sympa ! Je vous le recommande fortement. Manger au milieu d’une ruelle étroite entourée des grattes ciel de Wall Street, une expérience à vivre !

Pour la musique du jour, voici les Fratelli's avec Baby Doll:




*Bien oui, bière a volonté + bateau, ça pourrait ne pas faire très bon ménage

lundi 21 juin 2010

Celle qui a lu...

Voici quelques uns des livres que j'ai lu ces derniers temps.

Tout d'abord A Melie sans mélo de Barbara Constantine.
Le quatrième de couverture nous indique :
Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé... Elle verra ça plus tard. La priorité, c'est sa Clarinette chérie ! Durant tout l'été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique... Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

Ce livre aurait pu être bien si seulement il n'essayait pas d'être mieux que ce qu'il n'est ! Je m'explique. Ce livre est un mélange de deux genres : d'une part, le livre léger et parfait pour l'été avec une histoire simple et une écriture « facile » (pas mauvaise pour autant) et d'autre part, le roman qui vante les petits plaisirs de la vie dont le livre phare est La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules de Philippe Delerm .

C'était une bonne idée de base mais je n'ai pas accroché à ce mélange des styles. Ni à l'histoire que j'ai trouvée prévisible du début a la fin.

Si je n'ai pas apprécié ce livre, je pense que cela vient également du fait que je n'ai pas aimé les personnages principaux (sauf Marcel, le mécano râleur). Melie et sa petite fille ne m'ont pas attendrie mais m'ont plutôt agacée. Trop de bons sentiments tuent le sentiment...

=> Livres: J'aime pas du tout, pas vraiment, un peu, vraiment, beaucoup, a la folie

Deuxième livre lu, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol.

Troisième volet des aventures de Joséphine Cortes et de sa famille et amis.

Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud. Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant. Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue... Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...

A mon avis et contrairement aux deux premiers tomes, la vraie héroïne n'est plus Joséphine mais Hortense. Cela m'a valu une discussion très animée avec ma mère quand je le lui ai dit mais il se trouve que je trouve Joséphine inintéressante et pathétique dans ce tome. Elle ne fait...rien ! Et quand je dis rien, c'est rien ! Ah si elle lit un journal intime. Elle ne s'occupe plus de ses enfants ni de ses amis, ne travaille même plus au CNRS (mais y a-t-elle déjà travaille dans les précédents tomes ?), n'écrit pas. La seule chose c'est lire ce journal intime. Alors, excusez-moi mais 852 pages pour lire un journal intime, soit elle lit très lentement soit elle s'écoute un peu trop !

Ce a quoi ma mère m'a répondu que c'était normal, ca arrive souvent dans la vie des gens qui ne se décident pas, qui ne font rien. Je suis désolée non ! Hormis les grands dépressifs a la rigueur ! Mais je ne sais pas, les gens dans la vraie vie sortent, vont voir leurs amis, vont au cinéma, lisent des livres ou regardent la télévision, que sais-je ! Mais ils font quelque chose !

Quand a son indécision, je ne dis pas que cela ne reflète pas la réalité (dans le genre indécise, je suis la reine) mais ce n'est pas forcement quelque chose que j'ai envie de lire pendant 852 pages !

Heureusement pour nous, lecteurs, son entourage ne reste pas inactif. Et comme je vous le disais, Hortense sa fille ainée, une des plus grandes pestes de la culture populaire avec Nellie Oleson de La petite maison de la prairie, est devenue le personnage principal de ce roman. Ses aventures à Londres, sa quête de la gloire et son histoire d'amour avec Gary sont vraiment ce qui m'a intéressé dans ce livre. Elle et Gary ont pris en importance au fil des tomes et même si elle est imbuvable, j'ai quand même envie qu'elle parvienne a ses fins. Katherine Pancol a réussi à faire ressortir la vulnérabilité de ce personnage pourtant imbuvable et a ce que j'éprouve de la tendresse pour elle.

Quand aux autres, fideles à eux-mêmes, je suis toujours contente de suivre leurs aventures, petites ou grandes.

En conclusion, même si j'ai développée une terrible aversion pour Joséphine et que je me suis fait violence pour ne pas sauter les passages qui la concerne, cela reste le parfait livre a lire sur la plage cet été.

=> Livres: J'aime pas du tout, pas vraiment, un peu, vraiment, beaucoup, a la folie

Dernier livre dont je vous parle aujourd'hui, c'est Dans le Café de la jeunesse perdue de Patrick Modiano.

Encore aujourd'hui, il m'arrive d'entendre, le soir, une voix qui m'appelle par mon prénom, dans la rue. Une voix rauque. Elle traîne un peu sur les syllabes et je la reconnais tout de suite : la voix de Louki. Je me retourne, mais il n'y a personne. Pas seulement le soir, mais au creux de ces après-midi d'été où vous ne savez plus très bien en quelle année vous êtes. Tout va recommencer comme avant. Les mêmes jours, les mêmes nuits, les mêmes lieux, les mêmes rencontres. L'Eternel Retour.

C'est le premier livre de Modiano que je lis. Je ne savais pas encore à quoi m'attendre. J'ai toujours une certaine appréhension à lire des auteurs connus et renommes. Je me dis « Et si je n'aimais pas... » et ca me fait peur de me dire que je ne suis pas capable de voir la beauté de romans que tout le monde encense.

Heureusement, ce ne fut pas le cas pour celui-ci. J'ai trouve l'écriture de ce livre vraiment magnifique. Dans ces cas-la, l'histoire a peu d'importance. On se laisse bercer par la finesse de l'écriture.

Mais ca tombe bien, l'histoire m'a quand même plu. Un homme revient sur son passe, sa jeunesse dans ce café ou se croisaient les paumes et s'interrogent sur une femme mystérieuse, Louki. Qui est-elle ? Pourquoi trainait-elle avec eux ? Puis on change de narrateur qui raconte également son enquête sur cette femme. Finalement, les réponses nous sont apportées dans la dernière partie ou Louki devient le narrateur. Si je devais mettre un seul bémol au livre, c'est tout de même l'histoire qui même si je l'ai appréciée, n'est pas le genre d'histoire pour laquelle on se passionne. Mais comme je vous disais, l'histoire est souvent secondaire lorsque l'écriture est belle.

J'ai lu ce roman très rapidement car il est plutôt court et surtout, je n'ai pas pu le lâcher. Pas parce que je voulais connaitre la fin, il y a assez peu de suspense, mais parce que j'aimais la délicatesse des mots, l'ambiance de l'écriture.

Si je devais choisir un mot pour définir ce roman ce serait la mélancolie. Tout le livre est bercé par cette mélancolie qui transparait si bien de l'écriture de Modiano. Je ne sais pas si c'est toujours ainsi dans ses œuvres mais je compte bien le découvrir prochainement...

=> Livres: J'aime pas du tout, pas vraiment, un peu, vraiment, beaucoup, a la folie

Pour la musique du jour, voici Berry avec la chanson Demain*:


*On échange nos appartements quand elle veut mais je garde la vue! D'ailleurs, je crois qu'a la fin le pont que l'on voit, c'est le pont de Williamsburg, ce qui veut dire que cet appartement est soit dans le LES, soit a Williamsburg, deux quartiers que j'adore!

vendredi 18 juin 2010

Celle qui regarde les demoiselles de Rochefort a Central Park...

Vendredi dernier, j'ai pu aller voir Les demoiselles de Rochefort a Central Park.
C'était le premier des "films on the green" dont vous pouvez trouver le programme ici.

Contrairement a Bryant Park, l'écran n'est pas construit en solide, il est sur une structure gonflable et donc ne reste pas tout l'été. C'est pour cela que le festival peut se permettre d'être itinérant et d'aller de parc en parc.
Cette fois-ci c'etait sur Cedar Hill dans Central Park mais les prochaines fois, les films sont diffuses a Washington Square Park ou Thompkins Square Park.
Autre difference avec Bryant Park:
Ici, nous avons le droit de mettre une bâche/sac poubelle/etc pour se protéger de l'humidité qui ressort du sol la nuit tombée (enfin surtout s'il a plu les jours précédents). A Bryant Park, la sante de la pelouse est plus importante que le bien-être de votre petite personne. Je ne me suis donc pas privée de protéger ma couverture avec une seconde couche imperméable.
Derriere nous, ce pont:
et je me demande si ce n'est pas le pont de la scène finale de Cloverfield.
Une autre difference avec les films du lundi a Bryant Park, c'est qu'on a de la place! Pas besoin de venir 3 heures a l'avance et d'être colles les uns aux autres comme si on était sur la cote d'azur, la cela ressemble plus aux plages des Landes si vous me permettez l'analogie.

Oui, j'ai également teste une seule couleur et le reste en noire et blanc ce soir-la:
Mais venons-en au film, Les demoiselles de Rochefort.
Je ne suis pas neutre sur le sujet puisque c'est un film qui a berce mon enfance et je connais les chansons quasiment par coeur.

Ce film qui est une comedie musicale est selon moi typique de son époque c'est-a-dire positif. Mais il y a pleins de choses auxquelles je n'avais pas particulierement prêté attention et qui m'ont marque cette fois-ci (il faut dire que je n'ai pas vu le film depuis une petite dizaine d'annee) comme les couleurs, les decors, les costumes ou encore la mise en scene.


Tout comme je n'avais pas fait attention, enfant, que ce film faisait autant allusion au sexe.



De plus, il y quand meme une pleiade d'acteurs connus:

Catherine Deneuve et Francoise Dorleac bien sur, les "demoiselles" du film, soeurs a la ville comme a l'écran:
Gene Kelly et Michel Piccoli
Danielle Darrieux et Jacques Perrin:











Il parait qu'ils ont repeint une grande partie de la ville de Cherbourg pour la rendre plus coloree et en adéquation avec le film:


Je me demande si j'aimerais autant le film si je le découvrais maintenant pour la première fois et non enfant. Je pense que oui même si je n'aurais pas cette petite bouffée de nostalgie en le revoyant. Cependant, je pense que je comprends beaucoup mieux l'humour plutôt particulier du film maintenant qu'a l'age de 8 ans.
Je vous le conseille en tout cas mais si vous n'aimez pas les 15 premières minutes, laissez tomber, le reste du film est dans le même esprit. J'avais un ami qui découvrait le film ce soir la et même s'il a relativement apprécié le film, ils nous a interdit de rechanter "Nous sommes deux soeurs jumelles" que nous avons fredonner sur le chemin du retour une bonne vingtaine de fois.

Voici trois extraits que j'ai pu filmer ce soir la,






Sans transition, ce soir la, l'ESB etait bleu/vert/jaune pour la semaine en l'honneur des caraibes.
Et pour la chanson du jour, désolée, je ne peux pas m'empecher: